J’avais tout pour être heureuse, des parents aimants, des amis fidèles, un toit, une scolarité normale…

Qui aurait pu penser que je tombe aussi bas ?

Arrivée près de la mort, j’ai connu l’enfer mais je me suis relevée avec du temps et du travail.

Les troubles alimentaires sont une blessure interne dont il faut démêler les nœuds de l’intérieur pour se soigner.
Cette maladie est un masque qui couvre les blessures que l’on ressent. Ce n’est pas facile de s’exprimer et de poser des mots sur nos sentiments.

Pour ma part, j’ai beaucoup travaillé sur moi grâce à des petits exercices au quotidien qui m’ont aidée à poser des mots sur mes maux.

J’ai vécu deux hospitalisations.
A l’issue de la première, je me pensais guérie comme tout mon entourage car je mangeais normalement. En vérité il restait encore beaucoup d’éléments brouillés en moi.

Lors de la seconde hospitalisation, j’ai eu la chance de bénéficier d’un suivi par un médecin calme et compréhensif, qui m’a bien expliqué que la maladie n’était pas qu’un problème de rapport à la nourriture. Il fallait aller bien plus loin.

Elle m’a aidée à creuser en me proposant des lectures et m’a dirigée vers une infirmière qui m’a prise en charge pour des séances de relaxations basées sur le corps.
J’ai découvert une autre facette de moi.

Aujourd’hui, j’adore la relaxation, je la pratique assez souvent. Cela me permet de réfléchir sur moi et d’apprécier du mieux que je peux mon corps.

A lire : Ballonnements, fatigue, douleurs, comment gérer cette phase désagréable de la guérison

Outre ces séances de relaxations, j’ai aussi été suivie par une nutritionniste. Attention, son rôle n’était pas de me donner un plan alimentaire mais plutôt des conseils selon mes préférences alimentaires pour essayer d’avancer et de me donner des petits défis.
A coté de ça, j’ai beaucoup écrit et fait des petits exercices pour prendre confiance en moi, analyser mes comportements face à la nourriture ce qui m’a permis de découvrir que ma maladie venait d’un problème familial.

Après de longs mois de lutte, j’ai enfin atteint mon poids de forme, je n’ai plus de traitement, j’ai une meilleure relation à la nourriture et avec mon corps.

Vigilance, je sais que je ne suis pas encore totalement guérie.

Je traverse une petite période d’hyperphagie mais j’essaie de ne pas dramatiser les choses. En travaillant sur moi, j’ai la conviction que je vais réussir à continuer ce combat.

Vous souhaitez partager votre histoire avec la communauté ? Ecrivez-nous !

#feeleatfamily


Choisissez les bonnes aides !
Feeleat est un ensemble d’outils dédiés à votre guérison. Application, communauté d’entraide sur les réseaux sociaux, blog avec témoignages, et beaucoup de nouvelles aides à venir !