Les troubles du comportement alimentaire sont d’origine multi-factorielle : vulnérabilités psychologique, biologique et / ou génétique propres au patient, événement traumatique, éléments socioculturels (importance de l’image du corps dans nos sociétés), …

Pour se soigner, les patients doivent généralement être pris en charge sur plusieurs années (parfois plus de 10 ans) et les complications médicales sont fréquentes.

Aussi, plus la durée d’évolution de la maladie est importante, plus les complications et les risques de séquelles somatiques, psychologiques et sociales sont grands.

Pour assurer une prise en charge optimale, des soins pluridisciplinaires sont recommandés.

Ces soins intègrent plusieurs spécialités médicales et ont pour objectif de travailler en parallèle et de concert les évolutions psychologiques et somatiques des patients :

  • La coordination des soins est en général assurée par un médecin (souvent un psychiatre ou un pédopsychiatre) qui va être prescripteur des autres prises en charge, maintenir une vue d’ensemble sur l’évolution du patient, et assurer le partage d’information entre les différents intervenants. C’est souvent lui qui décidera de la prise en charge médicamenteuse.
  • Un psychologue, avec qui le patient entamera une démarche de psychothérapie. L’objectif de cette prise en charge va être d’accompagner le patient dans l’évolution de son rapport avec lui-même, et de l’aider à mieux gérer son rapport aux autres,
  • Un diététicien ou nutritionniste, avec qui le patient va travailler sur son rapport à la nourriture. C’est avec son aide que les patients dénutris ou phobiques de certains aliments vont pouvoir entamer un processus de réintroduction des aliments en plusieurs étapes,
  • Un psychomotricien, dont le rôle sera d’aider le patient à mieux appréhender et prendre conscience de son corps.

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Aussi, les thérapies familiales, incluant les frères et sœurs, sont souvent recommandées, notamment chez l’enfant ou l’adolescent qui est encore amené à vivre et à évoluer chez ses parents.

Il est essentiel que les proches soient intégrés au processus de soin, pour aider le patient, mais également pour être eux-mêmes accompagnés dans la lutte contre la maladie.

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