Quand on parle de troubles alimentaires, la plupart des gens pensent spontanément à l’anorexie ou à la boulimie.

Dans un précédent article, on a déjà vu que « manger sainement » peut tourner à l’obsession jusqu’à devenir pathologique.

Vous vous demandez si vous souffrez d’orthorexie ? Votre besoin de contrôler votre alimentation prend trop de place dans votre vie ?

La société actuelle nous pousse à nos poser beaucoup de questions, à culpabiliser de faire trop bien, trop peu, trop, pas assez.

Vouloir manger sainement n’est pas forcément pathologique, vouloir manger trop sainement peut l’être.

Avant de vous inquiéter, voilà les bonnes questions à vous poser :

  • Choisissez-vous les aliments que vous consommez uniquement en considération à votre état de santé ?
  • Lorsque vous choisissez un aliment, le faite-vous en vous posant la question de savoir s’il améliorera votre santé et votre bien-être ? Est-ce que l’idée que ce ne soit pas le cas vous inquiète ?
  • Pensez-vous à la nourriture avec anxiété plusieurs fois dans la journée ?
  • Passez-vous beaucoup de temps à planifier vos repas de façon stricte ?
  • A regarder sur les sites internets les menus des restaurants ? A éviter ceux où vous ne considérez pas les aliments proposés comme « sains » ?
  • Vos pensées envers l’alimentation vous empêchent-elles régulièrement de vous concentrer sur d’autres sujets ?
  • Est-ce que votre façon de manger a un impact sur votre quotidien ?
  • Sur votre vie sociale ?
  • Vous retrouvez-vous isolé(e) au moment des repas pour vous garantir de respecter votre « régime alimentaire » ?
  • Vous autorisez-vous de consommer des aliments qui n’appartiennent pas à la famille de ceux que vous considérez comme « sains » ? Cette liste a-t-elle diminué récemment ?
  • Mangez-vous de façon intuitive ?
  • Savez-vous écouter vos envies ? Vos besoins ? Vos sensations de faim ?

Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs des questions de 1 à 4, et non à la 5ème, peut-être souffrez-vous d’orthorexie.

Pour y faire face, en prendre conscience est déjà une étape.

Pour retrouver un rapport normal avec la nourriture, il peut être nécessaire d’entamer un suivi avec une équipe pluridisciplinaire, et de s’entourer d’un psychothérapeute et d’un nutritionniste, qui vont aider dans la déconstruction des idées erronées et le retour à des comportements naturels vis-à-vis de la nourriture.

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