Lorsqu’on parle de troubles alimentaires, on pense spontanément anorexie.
Ce qu’on ignore, c’est que les personnes qui souffrent de boulimie et d’hyperphagie sont bien plus nombreuses, et que les conséquences de ces pathologies sont tout aussi lourdes, voire plus, sur le corps de ceux qui souffrent.
En voilà quelques unes.
Votre niveau de dopamine augmente…
On le sait tous, manger est vital.
Lorsqu’on a faim, manger procure du plaisir.
Scientifiquement parlant, lorsqu’on mange, notre corps secrète de la dopamine, un neurotransmetteur indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau et à notre bien-être.
Bien que chaque aliment ingéré libère cette dopamine, ce sont les aliments qui contiennent le plus de sucre et de lipides qui en sécrètent le plus, ce qui explique en partie (!!) que les personnes sujettes aux crises de boulimie auront plus tendance à se tourner vers ces aliments plutôt que vers des salades sans sauce.
… et se transforme en addiction
Vous pourriez penser que la dopamine est alors quelque chose de positif.
Seulement voilà, le corps fini par s’habituer à son niveau de dopamine, et pour que l’effet de bien-être perdure, il lui en faudra plus.
Si au début, vous ressentiez cet effet avec un biscuit, il vous en faudra bientôt deux.
Comme tout dépendance, vous pourriez rapidement être en manque de sucre et de produits à forte teneur en matière grasse, et ce manque se traduira par de la fatigue, de l’irritabilité. Comme toute addiction, y succomber vous donnera un sentiment de bonheur à forte stimulation émotionnelle, et la phase de descente peut s’avérer violente.
Vous avez des symptômes physiques désagréables
Après cette grande quantité d’aliments ingurgitée, votre corps doit digérer.
« Lorsque vous surchargez votre système en calories, en sucre et en graisse, vos hormones fluctuent, votre niveau d’énergie changent, vous avez probablement engendré du stress et inflammé votre système digestif. », déclare Abby Langer, diététicienne et conseillère en nutrition à Toronto.
Pour se restaurer, votre corps concentre l’essentiel de son énergie sur la digestion, et les personnes concernées se sentent souvent fatiguée et sans énergie.
Vous rentrez dans un cercle vicieux « crise » / « restriction »
Selon les spécialistes, « Les patients rentrent dans une spirale qui associe honte et culpabilité qui les conduit à se lancer dans des régimes hyper restrictifs… »… ce qui conduira à terme à des compulsions, votre niveau de dopamine vous rappelant à l’ordre.
Votre estomac s’agrandit
Outre les effets de l’hyperphagie boulimique sur votre cerveau, les autres parties de votre corps sont en difficulté.
Sans surprise, votre estomac est l’un des principaux organes responsables des crises de boulimie. Comme l’expliquent si bien les professionnels de santé, l’estomac est élastique et conçu pour s’étirer afin d’accueillir les aliments que vous mangez avant de les digérer.
Cependant, lorsque vous mangez trop, et ce de façon régulière, votre estomac peut s’étirer de façon permanente. Plus votre estomac grossit, plus vous avez besoin de nourriture pour le remplir – et le cycle commence.
Vous perdez toute notion de satiété
Lorsqu’on mange, le corps libère une autre hormone appelée la leptine, responsable de nous indiquer lorsqu’on a encore faim, ou non.
Lors des crises de boulimie hyperphagique, les aliments ingurgités le sont trop rapidement et de façon trop abondante pour laisser le temps à cette hormone de se manifester.
Au fil du temps, tout repère est perdu.
Vous perturbez votre cycle circadien
Et commence alors le cercle vicieux des insomnies.
On vous en dit plus dans notre webconférence sur le sommeil.
Vous avez des brûlures d’estomac et êtes sujets à de lourds problèmes digestifs.
Pour digérer, l’estomac doit produire un acide hydrochloric.
Plus vous mangez de grosses quantités en une seule fois, plus votre estomac devra produire cet acide, qui a terme viendra irriter votre oesophage.
En plus de cela, les personnes sujettes aux crises de boulimie indiquent être souvent victimes de reflux, crampes d’estomac, diarrhée, constipation, …
Vous pourrez être sujets à des graves conséquences somatiques et psychiques
DES MALADIES QUI SE SOIGNENT
Malgré ce tableau très sombre et alarmant, les troubles alimentaires, quels qu’ils soient, se soignent, en s’entourant d’une équipe pluridisciplinaire, comme indiqué lors de notre webconférence sur les prises en charge nécessaires lorsqu’on souffre d’un trouble alimentaire.
Source :
https://www.thelist.com/100111/happens-body-binge-eat/
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Merci pour ces informations. Je me sens mieux armées pour sortir la tête de l’eau.
« Elle » reste un long parcours de déchéance et de solitude qui détruit et blesse notre entourage à long terme.
Merci pour ces lignes qui sont pour moi de vrais mots sur un état surhumain infligé à des vies qui le support…
Suite a un régime hypocalorique très restrictif (34kg en 12 semaines), plus je lie cette article plus sa confirme se que j’ai. J’ai déjà repris 7kg depuis le début de la semaine en fessant 2 crises d’hyperphagie boulimique en 2 jours consécutifs (lundi, mardi), depuis je suis en restriction alimentaire et j’ai toujours les pulsions de vouloir rechuté (aujourd’hui même (jeudi) j’ai faillit perdre le contrôle et craqué encore, le pire est que la semaine n’ai pas fini…) et je ne sens plus la satiété non plus.. je ne veux plus reprendre de poids d’avantage mais j’arrive plus trop a me contrôlé, plus les jour avance et plus sa empire (stress, restriction, fatigue, moral, je me renferme sur moi même et c’est le découragement total) , Pas facile a vivre avec cette souffrance mental, si il y a une vrai solution je suis preneur 🙁 🙁 🙁