On assimile souvent les troubles alimentaires à la peur de grossir, de manquer, de ne pas être assez musclé, …

Ce qu’on ignore, c’est qu’un grand nombre de personnes souffrent d’autres troubles, assimilés à des phobies alimentaires, envahissantes au quotidien.

La néophobie

Principalement connu chez les enfants, ce trouble désigne le fait d’avoir peur de manger de nouveaux aliments.
L’angoisse de goûter se traduit par un évitement de aliments inconnus. Les personnes en souffrance ont donc une alimentation très restrictive.

La dépnophobie

Cette maladie se traduit par la peur de manger devant les autres, ce qui a évidemment un impact résolument négatif sur la vie sociale de ceux qui en souffrent.

La créatophobie

Ici, on parle d’une peur irrationnelle de consommer de la viande. Les personnes atteintes peuvent même souffrir à l’idée de s’approcher d’une boucherie.

L’ichthyophobie

Cette pathologie désigne la peur infondée de voir, sentir, toucher ou manger du poisson.

La lachanophobie

Les lachanophobes souffrent à l’idée de consommer tout ce qui ressemble de près ou de loin à des légumes.

La mycophobie

Cette maladie désigne l’incapacité de manger des champignons

La méthyphobie

Ce n’est pas la pathologie la plus mauvaise pour la santé car elle désigne le fait d’être incapable de consommer de l’alcool !

La phagophobie

Nous avons déjà présenté cette phobie plus en détails. Ici, on parle de la peur de s’étouffer et par conséquent, du refus de consommer des aliments solides ou des médicaments.

A lire : La phagophobie ou la peur de la fausse route

La chromophobie

Cette maladie désigne l’incapacité de consommer des aliments de certaines couleurs (par ex, la peur de manger tous les aliments orange, ce qui implique de retirer de son alimentation les carottes, orange, mandarines, potirons, etc…)

La cibophobie

La cibophobie est de loin le trouble alimentaire le plus contraignant car il s’agit ici de la peur de la nourriture au sens large. Les cibophobes angoissent à l’idée même de manger par peur d’attraper une intoxication alimentaire ou de contracter une réaction allergique à un aliment.

100 exemples de repas complets pour retrouver des repères et reprendre goût à l’alimentation

Quels traitements ?

Comme toutes peurs, le traitement le plus adapté es un suivi psychologique, basé sur la Thérapie Cognitivo-Comportementale, dont l’objectif est d’accompagner le patient à modifier ses pensées et comportements.

Certains patients se verront aussi prescrire un traitement anxiolytique ou antidépresseur pour les aider à passer certaines étapes.

Quel intérêt du carnet alimentaire digital ?

Dès lors que la personne a pris conscience de sa maladie et entame un processus de soin, le carnet alimentaire et l’application feeleat peuvent être un outil précieux pour accompagner le patient tout au long de son parcours de guérison.

Dans la section objectifs court ou long terme, l’utilisateur va pouvoir lister au fur et à mesure les aliments qu’il souhaite réintroduire et constater ses progrès.

Grâce au carnet alimentaire, il va pouvoir pister les aliments et contextes qui génèrent des difficultés, de l’anxiété, ou au contraire qui favorisent son bien-être. En partageant son quotidien avec son équipe thérapeutique, le patient pourra alors mieux témoigner de son vécu quotidien, de ses craintes et de ses avancées, et bénéficier d’une prise en charge plus adaptée.

Une phobie alimentaire vous gâche la vie ? Faites-nous part de votre expérience dans les commentaires !